Petit déjeuner au couvent
Ambiance d’aube
Notre rituel matinal: accorder nos voix, chanter et puis des instructions pour le chemin.
Nous quittons le couvent hospitalier.
Le chemin nous mène à travers la forêt …
… et monte doucement, mais sûrement.
La brume matinale reste collée à flang de montagne. Après env. deux heures, nous arrivons au lieu de pèlerinage ´Schauenberg‘.
Situé entre les villages de Pfaffenheim et Gueberschwihr, à flanc des Vosges, la chapelle Notre-Dame du Schauenberg domine la vallée du Rhin et la Forêt-Noire d’en face. La chapelle, fondée par un ermite dans la première moitié du XVe s. et initialement dédiée à saint Ulrich, avant d’être dédiée à la Vierge Marie, construite sur les lieux de l’ermitage même, fut agrandie durant les XVIe et XVIIe s. par des moines franciscains de Rouffach. Après les destructions de la période révolutionnaire en France, l’ensemble est restauré et rouvert au culte, les pèlerinages prenant un essor considérable. L’église abrite une statuette de la Vierge du XVe s. qui aurait, selon la légende, été donnée à l’ermite par la comtesse de Hesse, dans l’espoir qu’il prie pour sa guérison. C’est la nouvelle de sa guérison miraculeuse qui serait à l’origine du pèlerinage dont la tradition est vivant jusqu’à nos jours. La statuette se trouve aujourd’hui dans une niche derrière une grille.
On devrait avoir une vue manifique depuis Schauenberg. Le brouillard nous en empêchera.
Depuis Schauenberg le chemin nous guide à travers la forêt continuellement en montant.
De temps à autre on obtient un court regard sur la vallée, ou du moins une idée de vue.
En pleine forêt!
Le chemin est bien marqué. A plusieurs reprises on trouve des écriteaux.
Vue sur les Vosges. Maintenant, une descente raide nous mène à Soultzmatt.
Un premier coup d’oeil sur Soultzmatt. C’est là en-bas que nous devons aller!
Soultzmatt avec l’église de Sébastien. Près de l’église nous attend notre car accompagnant avec un pique-nique.
L’église remonte au XIIe s., à l’époque où les terres de cette vallée faisaient partie d’un fief des évêques de Strasbourg. Ravagée en 1298 et une nouvelle fois en 1444, elle fut partiellement reconstruite en 1496. Érigé vers 1130, le clocher est un bel exemple de l’art roman. L’église dédiée à St-Grégoire à l’origine fut placée sous le patronage de saint Sébastien à partir de 1309. La statue originaire de la chapelle N-D du Val du Pâtre, une sainte Vierge en bois, datant de la fin du XVe s., est conservée dans l’église.
Regard sur le sanctuaire. En bas à gauche, sous protection de verre, est placé la vierge Marie.
Lors de notre montée ultérieure, nous voyons l’église de l’autre côté (illuminée par le soleil).
Pour un certain temps, nous montons tout droit jusqu’au chemin de croix de l’église de pèlerinage “Notre dame du Pâtre”.
Le lieu, mentionné pour la première fois en 1339, faisait alors office d’oratoire d’un ermite. Selon la légende représentée sur un tableau sur le mur du Sud, la Vierge fit jaillir une source au Val du Pâtre (Schaefertal) et sauva ainsi les bergers et les troupeaux de la sécheresse. Une petite chapelle y est alors érigée en 1511 et devient un lieu de pèlerinage. Devenue trop petite, elle est agrandie de 1594 à 1596 vers l’Ouest par des éléments d’inspiration gothique, pour connaître sa dimension actuelle en 1726. Fermée lors de la Révolution française, la chapelle est vendue à un particulier en 1797, avant d’être rendue au culte en 1803. L’un des fresques représente saint Jacques.
On continue en montant dans la forêt.
Nous sommes sur le bon chemin.
Notre lieu d’étappe Guebwiller est à portée de vue.