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Ännchen_von_Tharau
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Klaipėda est une ville portuaire de Lituanie et était jusqu'en 1920 la ville la plus au nord de l'Allemagne. Pendant l'entre-deux-guerres, la ville était le centre du pays de Memel. Le passé varié - appartenance à l'Ordre des chevaliers teutoniques, à la Pologne, à la Prusse, au Memelland, à l'Empire allemand et à l'Union soviétique - a été et reste une caractéristique marquante de ce principal port lituanien de la mer Baltique, tout comme sa situation centrale dans les pays baltes. En 1990, la Lituanie est devenue indépendante et Klaipėda est devenue une zone économique libre.

Anciens entrepôts

Anciens entrepôts, dont certains sont maintenant utilisés comme maisons d'habitation.


trois-mâts

Le pont de la Bourse traverse la Dané. Derrière se trouve un ancien trois-mâts transformé en restaurant.


Turgaus ruele

La ruelle de Turgaus dans la vieille ville mène à la place du théâtre.


Maison à colombages

Maison à colombages dans la vieille ville


fontaine Simon Dach

La fontaine Simon Dach avec la Petite Anna de Tharau sur la place du théâtre. Le théâtre est en cours d'échafaudage (juillet 2012).


Petite Anna de Tharau
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L'auteur du texte est le poète Simon Dach, originaire de Klaipeda. En 1778, le poème a été traduit en allemand standard par Johann Gottfried Herder et en 1827, Friedrich Silcher y a ajouté une nouvelle mélodie.

Ännchen von Tharau

 

Ännchen von Tharau ist’s, die mir gefällt,
Sie ist mein Leben, mein Gut und mein Geld.

Ännchen von Tharau hat wieder ihr Herz
Auf mich gerichtet in Lieb und in Schmerz.

Ännchen von Tharau, mein Reichthum, mein Gut,
Du meine Seele, mein Fleisch und mein Blut!

Käm alles Wetter gleich auf uns zu schlahn,
Wir sind gesinnet bei einander zu stahn.

Krankheit, Verfolgung, Betrübnis und Pein
Soll unsrer Liebe Verknotigung sein.

Recht als ein Palmenbaum über sich steigt,
Je mehr ihn Hagel und Regen anficht;

So wird die Lieb’ in uns mächtig und groß
Durch Kreuz, durch Leiden, durch allerlei Noth.

Würdest du gleich einmal von mir getrennt,
Lebtest, da wo man die Sonne kaum kennt;

Ich will dir folgen durch Wälder, durch Meer,
Durch Eis, durch Kerker, durch feindliches Heer.

Ännchen von Tharau, mein Licht, meine Sonn,
Mein Leben schließ’ ich um deines herum.

Was ich gebiete, wird von dir getan,
Was ich verbiete, das lässt du mir stahn.

Was hat die Liebe doch für ein Bestand,
Wo nicht ein Herz ist, ein Mund, eine Hand?

Wo man sich peiniget, zanket und schlägt,
Und gleich den Hunden und Katzen begeht.

Ännchen von Tharau, das wolln wir nicht tun;
Du bist mein Täubchen, mein Schäfchen, mein Huhn.

Was ich begehre, begehrst du auch,
Ich lass den Rock dir, du lässt mir den Brauch.

Dies ist dem Ännchen die süßeste Ruh’,
Ein Leib und Seele wird aus Ich und Du.

Dies macht das Leben zum himmlischen Reich,
Durch Zanken wird es der Hölle gleich.

Petite Anna de Tharau, est celle qui m'a charmé.
Elle est ma vie, mon bien et mon trésor.

Petite Anna de Tharau, une fois encore, a dirigé son cœur
Sur moi, dans l'amour et la douleur !

Petite Anna de Tharau, ma richesse, mon trésor,
Tu demeures en mon âme, ma chair et mon sang !

Quel que soient les caprices du temps qui nous heurtent,
Nos pensées unies, ensemble feront face.

Maladie, tourment, afflictions et peine,
Lieraient, telle une chaîne, solidement notre amour !

Petite Anna de Tharau, ma richesse, mon trésor,
Tu demeures en mon âme, ma chair et mon sang !

Tel un palmier qui croît, se dressant haut et droit,
Qui de plus, affronte la grêle et la pluie,

Ainsi sera l'Amour en nous, puissant et grand,
Au delà de la de la croix, des tourments, de toutes détresses !

Petite Anna de Tharau, ma richesse, mon trésor,
Tu demeures en mon âme, ma chair et mon sang !

Aussi, te serais-tu, un jour, éloignée de moi
Et vivrais là, où l'on ne connaît point de soleil,

Je te suivrai, parcourant pays et mer,
Fer et cachots, combattant d'hostiles armées !

Petite Anna de Tharau, ma lumière, mon soleil,
J'unis ma vie à la tienne, en mon étreinte enlacée !